Il ouvre une colonne de lumière qui fera office d'ascenseur, crée un lieu de passage ou communique par canalisation, et invite l'âme à monter, lui disant qu'elle ne sera pas jugée car Dieu est amour, qu'elle doit pardonner à elle-même et aux autres, qu'elle pourra beaucoup mieux aider les siens restés ici-bas, en étant dans la lumière, qu'elle sera accueillie par un membre de sa famille ou par un guide, une divinité...(le passeur s'adapte aux croyances du défunt et de l'endeuillé)

 

Le passeur demande l'aide des anges des passages, des archanges ou de toute autre divinité, il ne travaille jamais seul et a besoin d'assurer sa protection.

 

L'âme a toujours son libre arbitre et choisira de partir ou pas.

 

Le travail du passeur d'âmes est une tâche considérable, qui requiert amour et compassion. Vu les temps de changements actuels, il ne faut pas sous-estimer l'importance de ce travail, car de nombreuses âmes ont besoin de son aide pour rejoindre leur plan lumineux.

 

Alors pourquoi des âmes errantes ?

 

Dans la plupart des cas, la personne décédée trouve le chemin de la lumière mais certaines âmes, à la mort physique ne se dirigent pas vers le tunnel. Leur niveau vibratoire dépend de leur « état d'esprit ». De plus, ce n'est pas parce qu'on meurt, que l'on devient différent. Nous restons le même avec nos défauts et nos qualités, avec aussi les émotions, les ressentis et les pensées d'avant notre « mort ».

 

Beaucoup de raisons les empêchent de quitter leur lieu de vie terrestre : remords, attachement à une personne aimée, aux biens matériels, endroit qu'ils ne veulent pas quitter, combat à poursuivre, vengeance non exprimée, dépendances qui gâchent une vie, non connaissance d'une vie après la « mort »...

 

Ceux qui ont vécu une mort subite ne se rendent pas toujours compte qu'ils sont morts, tels les accidentés de la route, d'avion et restent sur les lieux à errer. Ces égarés ne trouvent pas le chemin de la lumière et souffrent. Certains suicidés se mettent des chaînes car ils se sentent coupables de leur acte (dans ce cas de décès il ne faut pas en faire une généralité, certains se dégageront sans problème).

 

Ces âmes se retrouvent prisonnières dans une sorte de zone grise et de transition ou bloquées sur un plan intermédiaire. Et elles peuvent errer longtemps : 1 an, 10 ans, 100 ans, davantage encore si la libération n'intervient pas (sachant que la notion de temps pour eux n'existe pas, c'est une notion terrestre). Heureusement, il est toujours possible d'en sortir.

 

Sur ce sujet, je vous conseille de visionner le magnifique film « NOSSO LAR » (Notre Demeure) d'après l'oeuvre de Chico Xavier, médium, qui reçut un témoignage d'André Luiz, un médecin désincarné qui passa par cette zone sombre avant, grâce à sa foi et son repentir retrouvés, d'atteindre des plans plus lumineux.

 

Les malheureuses âmes s'adressent aux « vivants » mais personne ne leur répond. Elles voient leurs proches ignorer leur présence, ce qui engendre souffrances et frustrations. Dans certains cas, pour attirer l'attention, elles se manifestent par des bruits, en allumant la lumière, la radio.

 

La vie est un corps empreint d'émotions, de souvenirs, d'expériences et de croyances qu'il nous faut quitter. Si l'âme, par peur, attachement, regrets, culpabilité, colère, reste au niveau terrestre, par son libre choix, elle ne trouvera pas la lumière. Ce n'est que lorsqu'elle puisera suffisamment d'amour en elle, qu'elle trouvera l'élévation ou par l'amour et la compassion du passeur d'âmes qui est là pour l'aider.

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Le passeur a aussi pour rôle d'aider les endeuillés et d'expliquer le pourquoi de la vie sur terre.

 

C'est un don d'amour d'accepter de « lâcher » l'être aimé pour son bien-être et son évolution et pour votre propre deuil.

 

Cela ne veut pas dire séparation, mais accepter que les liens qui vous unissent sont à présent différents.

 

Vous pouvez communiquer par le cœur, lâcher prise même si l'être aimé vit sur un autre plan et vous sur le plan terrestre.

 

Bien sûr, comme je l'ai mentionné précédemment, l'âme a toujours le libre arbitre et décidera de monter ou non.

 

Cf : plus de détails dans mon livre : « Le Phare dans la Nuit, naissance d'un passeur d'âmes ».

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