Une personne m'a questionnée, il y a peu, me disant : “comment est il possible qu'on ne sache pas qu'on est mort ?”
Les manières de mourir sont nombreuses et si différentes. Quand on a eu le temps de s'y préparer, comme lors d'une longue maladie par exemple, la réalité de partir est évidente.
Mais parfois, lors de décès brutaux on non attendus ce n'est pas si simple. Prenons le cas des accidentés de la route, c'est très rapide. L'âme en question se trouvera auprès de son corps accidenté et ne réalisera pas. Elle peut attendre longtemps qu'on vienne la secourir et comme elle nous voit, il ne lui vient pas à l'idée qu'elle est passée de l'autre côté du voile. Elle restera à errer longtemps (bien qu'il n'y ait plus de temps quand on est désincarné) tant qu'elle ne réalisera pas ou qu'on ne le lui dira pas.
Le nombres de personnes qui décèdent en ce moment est énorme. De nombreuses âmes viennent à moi pour “passer”. Pour certaines, il n'est pas évident de partir vers la lumière. Ces décès relativement rapides n'entrainent pas pour certaines âmes la perception d'une tout autre réalité. La non-croyance d'une vie après la mort n'est pas aidante et en bloquera beaucoup. Il faut expliquer à vos aimés qu'ils sont décédés, c'est vraiment la première chose à faire.
Quand je parle avec elles en canalisation, elles sont parfois étonnées et apeurées, il faut alors les rassurer. Ensuite on envoie beaucoup d'amour, on met une bougie, la chaleur de la flamme les réchauffe et on prie pour ceux qui le font. L'envoi de pensées positives et d'amour par le cœur sont primordiales, même pour les non-croyants ça fonctionnera.
Le rôle des passeurs d'âmes, souvent méconnu ou non reconnu par la plupart des personnes, est considérable en ces temps de grands changements et de pandémie. C'est une mission de vie exigeante mais magnifique.
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